mercredi, avril 18, 2007

L'intolérance au lactose

Qu’est-ce que le lactose ?
D’abord, précisons que le lactose est le sucre du lait, contenu dans tous les produits laitiers. Certaines préparations industrielles en contiennent également.

Et je vais parler aujourd’hui également grâce ma propre expérience, puisque j’ai découvert récemment que je suis intolérante au lactose.

Qui est intolérant au lactose ?
On peut avoir des symptômes pendant des années et ne pas savoir pourquoi. Certaines personnes voient des symptômes se développer pour une simple goutte de lait dans le café, par exemple. Ces symptômes peuvent être : ballonnements, gaz, diarrhées, crampes et même nausées et vomissements. Il faut bien distinguer l’intolérance de l’allergie. Pour une simple intolérance, pas de panique ! Il s’agit en fait d’une simple déficience en lactase (enzyme digestive qui assure la dégradation du lactose) dans les intestins, qui est considérée comme normale chez la plupart des mammifères adultes. Cela veut dire que vous ne digérez pas le lactose.

C’est une affection qui est aujourd’hui très courante, puisqu’on estime que 25 à 40% de la population mondiale, selon les origines ethniques, le serait. En fait, la capacité à fabriquer le lactase après le sevrage diminue naturellement chez la grande majorité des humains, même si la plupart sont encore capables de digérer la quantité de lactose contenue dans un verre de lait.

Comment la diagnostiquer ?
Pour détecter une intolérance au lactose, le médecin a à disposition des tests très simple, comme le test de l’hydrogène. Vous venez le matin à jeun au cabinet médical, et on vous donne à boire une dose massive de lactose. On observe ensuite les symptômes et toutes les heures, on vous fait souffler dans un appareil qui mesure l’hydrogène dans l’air que vous expirez.

Comment la contourner ?

Il existe des comprimés à base de lactase, sous prescription médicale, à prendre avant chaque absorption d’aliment contenant du lactose (il y en a partout, même dans les soupes !)
Pour couvrir ses besoins en calcium (1’000-1'500 mg/jour), on peut aussi se rabattre sur certaines légumineuses et légumes, les eaux minérales enrichies et, si nécessaire, les compléments. Enfin les yaourts contiennent des bactéries qui aident à leur digestion. Pour ma part, je n’ai aucun problème avec ceux-ci.

Pour les sportifs, le problème se pose également dans le choix de compléments alimentaires exempts de lactose. Beaucoup de poudres protéinées en contiennent : ce sont notamment celles à base de caséine.

La meilleure « prot’ », particulièrement pour les personnes intolérantes au lactose, est à mon avis, l’ISO100, de Dymatize. En effet, à base de pure whey protein et sans hydrates de carbone, elle est exempte de lactose.


Pour en savoir plus :
Articles : 3

Site spécialisé :

http://www.sanslactose.com

mardi, avril 17, 2007

A quoi servent les Oméga-3 ?

Les acides gras poly-insaturés font partie des membranes des cellules dont ils assurent la fluidité. Les poissons des mers froides ont besoin de garder la fluidité des membranes de leurs cellules car elles se rigidifieraient aux basses températures. C’est pour cela que leur chair est riche en w-3. Cette fluidité est indispensable aux neurones qui composent les nerfs et leurs synapses. On les recommande pour cela chez le fœtus et le jeune enfant qui développent leur système nerveux et leur rétine. On les prescrit donc chez la femme enceinte. Quand les globules rouges passent dans des capillaires, ils doivent se déformer, la fluidité de leur membrane étant également, dans ce cas, capitale. La viscosité sanguine diminue sous w-3. Les acides gras w-3 de la membrane seraient responsables d’une action très intéressante : ils déformeraient les canaux qui servent à l’entrée du calcium dans la cellule et s’opposeraient ainsi à l’augmentation du calcium intra cellulaire qui a des conséquences néfastes sur la contraction des cellules musculaires cardiaques en ralentissant leur dépolarisation. Cet effet est prouvé par des études montrant une baisse de la mortalité après infarctus chez les sujets consommant du poisson deux fois par semaine. Les récidives sont moins fréquentes sous w-3. Pour un effet préventif, il faudrait consommer du poisson 3 fois par semaine. Comme ces acides gras sont transformées en grande partie pendant la cuisson, l’idéal sera de les absorber sous forme de compléments quand les besoins seront jugés importants. La pratique du sport et l’entraînement intensif anaérobie augmentent les besoins en w-3. Les w-3 et les w-6 qui composent la membrane des cellules humaines subissent naturellement des dégradations par l’effet de certaines enzymes. La vitamine E les protège contre cette oxydation. Les produits des dégradations chimiques des acides gras w-6 sont néfastes car ils favorisent l’inflammation, et, sous leurs effets, les plaquettes du sang s’agrègent entre elles créant un terrain propice à l’athérome qui bouche les artères. Par contre, les produits des dégradations chimiques des acides gras w-3 ont un effet favorable en diminuant l’inflammation et l’agrégation plaquettaire. L’effet anti inflammatoire est utile sur les articulations, pour les rhumatismes inflammatoires, et pour favoriser les greffes d’organes. Cet effet retarde et stabilise les plaques d’athérome. On a constaté l’intérêt de ces acides dans la prévention de l’asthme et de l’allergie chez certains enfants. Les w-3 diminuent les triglycérides du sang et ralentissent la synthèse du mauvais cholestérol. Ils diminuent le stockage des acides gras uniquement dans les cellules de graisse (adipocytes) ce qui favorise l’utilisation de ces acides gras par les muscles. Avec la vitamine E, les ALA et DHA auraient aussi un rôle protecteur contre le cancer du sein.

Où trouve-t-on les acides gras poly-insaturés Oméga-3 ?

Notre corps ne sait pas les fabriquer, ils doivent par conséquent être apportés par l'alimentation. Les besoins de l'adulte sont fixés pour un sédentaire à environ 900 mg / jour d'EPA + DHA. Une alimentation riche en graisses animales apporte des w-3 et des w-6.(bœuf : 0,25 g / 100 g, gigot d'agneau : 0,50 g / 100 g, porc : 0,70 g / 100 g) Une alimentation riche en végétaux apporte leur précurseur acide alpha linolénique. Une alimentation riche en poisson surtout gras apporte directement les acides DHA et EPA. (maquereau : 2,50 g / 100 g, saumon : 1,80 g / 100 g, thon et hareng : 1,60 g / 100 g) L'idéal est le poisson péché dans les mers froides. Il faut quand même des w-6 car ils ont également un rôle à jouer. En France, l'alimentation habituelle apporte 15 fois plus d'w-6 que d'w-3. C'est trop. On conseille donc d'augmenter les w-3 de l'alimentation car le rapport idéal w-6 / w-3 devrait être de 5. Il existe des capsules d'huiles de poissons (anchois, morue, foie de morue, sardine, thon, saumon, encornet), mais il faut compter alors l'augmentation totale des lipides apportés. C'est pourquoi on conseille une complémentation raisonnable. On commence à trouver dans le commerce des laits, des pains , des biscuits et des margarines enrichis en w-3. Le lait maternel en contient en quantité suffisante si la maman a des apports adaptés. On préconise pour cela chez elle un apport journalier de l'ordre de 200 à 300 mg de plus que chez l'adulte normal. L'huile de colza est riche en ALA dont 30 % devient EPA et DHA. On en trouve aussi dans certaines huiles commercialisées et dans l'huile de noix. Pour certains chercheurs, la supplémentation en acides gras poly-insaturés, accompagnée d'exercice physique aérobie prolongé, du type 60 % de la VO2 max. trente minutes par jour, avec un régime pauvre en calories, pauvre en acides gras saturés et pauvre en cholestérol, constitue un moyen préventif et curatif des maladies cardio vasculaires chez ceux qui ont trop de cholestérol et de triglycérides.

Cas particulier du sportif.

Des publications récentes indiquent que la supplémentation en oméga-3 permet une amélioration des performances sportives en endurance. Les exercices physiques prolongés en endurance augmentent la rigidité des globules rouges. Pendant l'effort, ils ont des difficultés à passer dans les petits capillaires qui permettent d'irriguer les muscles et de leur apporter de l'oxygène. Ainsi, ils entraînent une élévation de la viscosité du sang et par conséquent une réduction du débit sanguin. Ils sont fragilisés et les plus âgés détruits. La supplémentation en huile de poisson a permis de supprimer les effets néfastes sur la fluidité membranaire du globule rouge, dus à l'exercice physique prolongé. Les travaux scientifiques ont mis en évidence que la capacité maximale aérobie ou la consommation maximale d'oxygène est améliorée par la supplémentation en huile de poisson en augmentant la capacité de transfert de l'oxygène vers les muscles. Cet effet est plus marqué chez les sportifs qui s'entraînent en altitude. La supplémentation en oméga-3 est particulièrement indiquée pour l'ensemble des sports d'endurance et de montagne. L'apport d'oméga-3 sera assurée par une consommation de 250 g de poissons riches en oméga-3, ceci 3fois par semaine. Si ce type d'alimentation n'est pas possible, on conseille la supplémentation en huile de poisson à raison de 2 à 3 g/j d'EPA+DHA. Toute supplémentation en huile de poisson devrait systématiquement être accompagnée d'un apport antioxydant en vitamine E pour améliorer les capacités physiques.

Albert Callis

mardi, avril 10, 2007

Le surapport de protéines ne provoque pas de lésions rénales

Je vous mets cet article qui date un peu, mais qui finalement est toujours actuel, car j'entends toujours les mêmes commentaires sur l'absorbtion de proteines et de soit disant problème de reins. Bonne lecture.

On met souvent en garde contre les régimes trop riches en matière azotée - et en particulier contre l'excès de protéines animales - sous prétexte que les reins pourraient en pâtir. Cette thèse manque cependant de fondement scientifique, car elle s'appuie uniquement sur l'expérimentation animale et sur des études portant sur des sujets atteints de pathologies rénales. Quelques-uns de ces travaux, mais de loin pas tous, ont effectivement montré qu'une réduction des apports protéiques retarde la progression de l'insuffisance rénale.
Afin de déterminer de manière systématique l'effet néphropathologique possible d'apports
protéiques abondants chez le sujet bien portant, les données obtenues de la Nurses’ Health Study, une étude d'observation de longue durée portantsur plus de 120 000 infirmières, réalisée aux Etats-Unis, avaient été analysées*. En 1989, la fonction rénale de 1624 participantes avait été évaluée sur la base d'une analyse de la formule sanguine, par la mesure de la clairance de la créatinine et de la vitesse de filtration glomérulaire. Une légère insuffisance rénale avait été décelée chez 489 d'entre elles. Les examens ci-dessus furent alors répétés en l'an 2000. Par ailleurs, le mode d'alimentation des probantes fut recensé plusieurs fois pendant les 11 ans d'observation.
Résultat: Chez les 1135 femmes dont la fonction rénale était intacte au début de l'étude, une
consommation élevée de protéines s'avéra inoffensive pour les reins. Aucun lien ne put d'autre part être établi avec la source des protéines ou le fait qu'elles soient d'origine animale ou végétale. Seules les 489 participantes souffrant au départ de légère insuffisance rénale
manifestèrent une réaction aux protéines: chez celles qui présentaient la consommation en
moyenne la plus élevée (entre 86 et 143 g/jour), le risque de détérioration de la fonction rénale
(d'au moins 15 pour cent) au cours des 11 ans d'observation était significativement plus élevé.
Commentaire
Pour d'autres informations Chez le sujet bien portant, l'absorption durable de grandes quantités de matière azotée ne porte apparemment aucun préjudice à la fonction rénale. Des études antérieures avaient déjà montré que le rein s'adapte à long terme à une consommation élevée de protéines par une augmentation de volume et donc de sa capacité. Cette nouvelle étude montre une fois de plus que les données issues d'expériences réalisées sur des animaux ne peuvent en aucun cas être transposées sur l'être humain, parce que les doses appliquées sont souvent extrêmementélevées et que les conditions d'expérimentation ne sont pas assez proches de la réalité. Il faut se garder par ailleurs d'appliquer au sujet bien portant des constats valables pour des pathologies spécifiques, "à titre préventif".

*Knight EL, Stampfer MJ, Hankinson SE, Spiegelman
D, Curhan GC. The impact of protein intake on renal
function decline in women with normal renal function
or mild renal insufficiency. Ann Intern Med
2003;138:460-7.


Pour plus d'informations

Fédération des Producteurs Suisses de Lait (PSL)
Relations publiques/Centre de compétences pour
le lait
Regula Thut Borner
Diététicienne diplômée
Weststrasse 10
3000 Berne 6
Téléphone 031 359 57 57
Courriel: factsandnews@swissmilk.ch
http://www.swissmilk.ch

jeudi, avril 05, 2007

Besoins nutritionnels de la personne âgée

Vieillir en bonne santé, tel est le défi à relever face à l’augmentation de la longévité. De nombreuses études confirment l’importance de l’alimentation non seulement pour retarder le vieillissement naturel mais aussi dans la prévention de certaines pathologies et le maintien de l’autonomie des personnes âgées.

Besoins énergétiques
Les personnes âgées ont tendance à diminuer leurs apports alimentaires. De plus, leurs réserves
nutritionnelles sont amoindries. Or, leurs besoins énergétiques ne sont pas diminués par rapport à ceux de l’adulte. En effet, la dépense énergétique apparaît souvent abaissée en valeur absolue, mais les apports énergétiques doivent être plus élevés du fait de moins bons rendements musculaire et métabolique. Les nouvelles recommandations conseillent des apport énergétiques équivalents aux dépenses de repos multipliées par un facteur compris entre 1,5 et 1,8. Ils ne doivent jamais être inférieurs à 30 à 35 kcal/kg de poids ; les besoins caloriques sont estimés en moyenne à 2 000 kcal/jour chez l’homme et 1 800 kcal/jour chez la femme, à moduler en fonction de l’activité physique.

Besoins spécifiques
Protéines
Le vieillissement s’accompagne d’une réduction de la masse maigre aux dépens essentiellement des muscles squelettiques. Cette fonte musculaire, ou sarcopénie, résulte d’un déséquilibre entre la synthèse et la dégradation des protéines. Le sujet âgé aurait plus de mal à reconstituer les protéines catabolisées quotidiennement pour les besoins physiologiques ou pathologiques (traumatisme, états inflammatoires, stress…). Les besoins protéiques sont au moins équivalents, voire supérieurs, à ceux de l’adulte, et l’apport nutritionnel conseillé en protéines de 1 g/kg/jour.
L’idéal est de fournir au moins la moitié sous forme de protéines animales, ces dernières contenant tous les acides aminés essentiels. La viande, le poisson, les oeufs et les produits laitiers en sont les plus riches. Il est souhaitable de varier les sources : les viandes et les abats sont riches en fer et les produits laitiers apportent en plus phosphore et calcium. Les protéines végétales (légumes secs et céréales) ont l’avantage d’être associées à des fibres , mais leur valeur nutritionnelle est moins élevée.

Besoins nutritionnels de la personne âgée
www.cerin.org – Espace pratique/Fondamentaux 2 2004
En pratique, 18 à 20 g de protéines sont apportées par 100 g de viande (rouge, volaille ou abats) ; 100g de poisson ; 2 oeufs ; 1/2 litre de lait, 200 g de fromage blanc ; 4 yaourts ; 90 g de camembert ; 70 g d’emmental.
La sarcopénie, dont la principale conséquence est d’augmenter le risque de chute et de fracture, n’est pas inéluctable. L’exercice physique associé à des apports adéquats en protéines concourt à préserver la masse musculaire, à diminuer ce risque et ainsi prévenir la dépendance tout en améliorant la qualité de vie.

Glucides
Les glucides sont indispensables au fonctionnement musculaire et cérébral et sont impliqués dans l’anabolisme des protéines. Les personnes âgées réduisent leurs apports en glucides complexes, mais gardent leur appétence pour les produits sucrés. Le risque d’un excès de sucre est d’induire trop rapidement une sensation de satiété au détriment de l’ingestion d’aliments protéiques ou riche en micronutriments.
En pratique : les apports glucidiques doivent représenter la moitié de la ration énergétique en
privilégiant les glucides complexes (pain, céréales, légumes secs… ) et les fruits. Les sucres simples ajoutant plaisir et convivialité.

Lipides
Les lipides sont indispensables pour l’apport en acides gras essentiels et en vitamines liposolubles, mais aussi pour leurs propriétés gustatives. Chez le sujet âgé en bonne santé, la digestion des graisses n’est pas altérée. Certaines enzymes cependant sont moins actives. C’est le cas des désaturases nécessaires à l’obtention de l’acide arachidonique et de l’acide écosapentaénoïque, dérivés des acides gras essentiels, l’acide linoléique et l’acide α-linolénique. Ces dérivés étant les précurseurs des prostaglandines deviennent alors eux-mêmes « essentiels » et doivent être fournis par l’alimentation.
Sources alimentaires d’acides gras essentiels
Acide linoléique : huile de tournesol, maïs, arachide
acide α-linolénique : huiles de colza et de soja, huile de lin
acide arachidonique : viande rouge, foie, oeufs
acide écosapentaénoïque : poissons gras
Par ailleurs, il n’y a pas de lien entre la consommation de graisses et le risque d’infarctus dans la
population âgée. En effet, alors que l’élévation du taux de cholestérol est associée à un risque
coronarien accru chez l’homme d’âge moyen, en revanche, la force de cette relation s’estompe avec l’âge. A partir de 70 ans, le taux de cholestérol n’a plus de valeur prédictive. En revanche, le caractère protecteur du HDL-cholestérol semble préservé.
www.cerin.org – Espace pratique/Fondamentaux 3 2004
En pratique : plutôt que de prescrire des régimes pauvres en graisses qui, sauf exception, n’ont pas lieu d’être, mieux vaut prôner la diversité des sources de lipides et n’exclure aucun aliment. L’apport doit être normal, et tenir compte des particularités du troisième âge notamment en ce qui concerne l’apport en acides gras essentiels.

Conclusion
Seule une alimentation variée permet d’obtenir un bon équilibre des principaux nutriments (protéines, lipides, glucides) et assure un apport correct en vitamines, minéraux et fibres. Enfin, une alimentation équilibrée ne peut pas se maintenir sans le respect des goûts et des habitudes de chacun et hors d’un contexte humain et convivial.

Pour en savoir plus
Lauque S, Constant T. les besoins nutritionnels de la personne âgée. Concours Médical 2002 ;
124-32 : 2093-98
Apports nutritionnels conseillés pour la population française, 2001, éditions Tec&Doc
Brochure CERIN : L’alimentation des personnes âgées. Recommandations et conseils pratiques

Conférence Soigne ta Forme


Nouveau record d’affluence aux conférences Soigne ta forme !

Hier soir, le 4.4.07, au Physic Club de Delémont, de 19 h 00 à 21 h 00, 82 personnes ont assisté à celle-ci.
Très bien organisé par tout le Team du Club.
Félicitation à celui-ci qui a bien passé le message aux clients du club.

Pour nos prochaines conférences, n'oubliez pas que tout le programme est sur le site à la page suivante

mardi, avril 03, 2007

Les méfaits de l'alcool


Depuis la nuit des temps, l’alcool est considéré comme socialisant et festif, en particulier dans notre pays… malheureusement. Selon une étude récente de l’Université de Neuchâtel , le coût social de l’abus d’alcool en Suisse est estimée à 6,5 milliards de francs !
(source:
En effet, 1 Suisse sur 5 boit trop, selon le Centre de Traitement en Alcoologie du CHUV.
(lire l'article :
http://www2.unil.ch/spul/allez_savoir/as30/pages/medecine.html)

En effet, si la plupart des gens savent que l’excès d’alcool est nocif pour la santé, qu’est-ce qu’une consommation exagérée ? On parle déjà de consommation excessive à partir de 1 à 2 verres par jour pour une femme, et 2 à 3 verres par jour pour un homme (1 verre = 1 dose d’alcool fort ou 1 dl de vin).

Le vin rouge, et uniquement le vin rouge tanique, pourrait avoir des effets bénéfiques, qui pourraient s’expliquer par ses effets anti-oxydants, mais uniquement à petite dose (1-2 verres par jour maximum !).

En revanche, consommer de l’alcool à doses excessives peut mener à toutes sortes de pathologies, outre la dépendance à l’alcool, qui est déjà un trouble grave, la liste est longue et impressionnante : cancers, maladies hépatiques, hypertension artérielle, pathologies cutanées, troubles mnésiques, douleurs musculaires, insomnies, dépression, anxiété, troubles de la libido et de l’érection, et toutes sortes de syndromes de sevrage (tremblements, délire, agitation, etc.) (liste non exhaustive), sans parler des effets collatéraux DESASTREUX (violences vis-à-vis de la famille et des proches (on retrouve l’alcool dans la quasi totalité des violences domestiques), problèmes financiers, perte d’emploi et misère sociale… et hécatombes sur les routes ! :-(

Une récente étude australienne, qui a clairement identifié l’alcool dans les troubles érectiles, a donné le seul argument qui ait permis à des hommes jeunes de modifier leur comportement vis-à-vis de l’alcool.

L’abus régulier d’alcool peut même favoriser l’obésité ! En effet, l’alcool, en plus d’être très calorique…

exemple : 2 dl de vin (12%) = 19 g d’alcool pur = 133 calories… autant que dans 15 g de beurre !

….freine la combustion des graisses.

Une autre hypothèse que l’aspect festif et social, ou anxiolytique de la consommation excessive d’alcool aurait été démontrée. En effet, ne pas contrôler sa consommation d’alcool et trop manger ont des points communs.

Cela est principalement dû à un dérèglement des centres de régulation du cerveau. Par exemple, forcer un enfant à manger plus qu’il n’en a besoin pourrait (je dis bien « pourrait ») être un facteur déclenchant à une perte de contrôle, un dérèglement des centres de la satiété.

En cas de consommations abusives régulières, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin … avant qu’il ne soit trop tard !

Votre santé est votre bien le plus précieux : prenez-en soin !